Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MARCEAU CHAUSSY est né le 31 mai 1908 au sud de la seine et marne ,à Château-Landon,petite ville médiévale ,ancienne place forte et CAPITALE du Gâtinais jusqu'au 16ème siècle.

Sa famille ,vivant de la terre depuis toujours ,est établie  cultivateur depuis des générations dans le gâtinais .La sagesse ,la logique et la volonté , enseignée par la vie à la terre est leur devise .

Marceau est appelé à défendre sa patrie en 1939/1940 ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

C'est son parcours qui est relaté ici  en prenant en compte l'histoire de ses aieux et son cadre de vie .MARCEAU, un cultivateur dans la guerre

Que tous les lecteurs potentiels soient remerciés et qu'ils sachent que leurs éventuels commentaires seront les bienvenus .          

Recherche

23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 16:17

       photo  de Célestin Chaussy 1848-1906

               

  MARCEAU,UN CULTIVATEUR DANS LA GUERRE

               par  g.vouette

 

Sa famille est établie depuis des générations dans le gâtinais.

Son grand père Celestin Chaussy né le 18 décembre 1848 à Chenou ,de retour de la guerre de 1870 ou il fut pris dans la nasse du siege de PARIS depuis le 19 septembre 1870 jusqu'au 28 janvier 1871 jour de l'armistice avec les prussiens. puis, démobilisé il s'installa   cultivateur à Bruzelles plus proche hameau de Château-Landon.

Nous sommes alors en1872. cinq mois d'encerclement ,de privations,de combats sporadiques puis cette guerre civile révolutionnaire  , les exactions et les répressions de cette terrible semaine de mai 1871  l'avaient affaibli mais pas découragé.

Cette guerre contre les prussiens  lui avait value la mobilisation, puis la marche  à pieds sur PARIS, par étapes, encadré par  la gendarmerie .                                                                       

Le 9 avril 1872 il épouse Emilie chaussy sa cousine veuve d'Edmond Roddes mort le 01/02/1871 au fort de Bicêtres suite aux blessures subies aux combats de Gentilly. il avait 25 ans et appartenait à la deuxième compagnie du 1er bataillon des Mobiles de Seine et Marne.Sa veuve avait dix huit ans et ils s'étaient mariés le 06 juillet 1870.

Il exploite alors la petite ferme de Bruzelles, d'une vingtaine d'arpents , morcelés avec un cheval, un âne et 3 vaches.

Le couple aura 2 enfants Marie et Albert.

Les parents de Marceau, Albert Chaussy et Denise Delouche eurent 6 enfants                                                                                                                 

, L'aîné, Maurice ,décéda  le 15 mai 1921à LUNEVILLE  ou il effectuait son service militaire au 37eme     régiment d'infanterie quartier STAINVILLE. Les vaccins utilisés  datant de la guerre seraient en cause . trois jeunes soldats de 20 ans le payèrent de leur vie . Ce sont en fait des victime à retardement de la grande guerre mais sans la reconnaissance du titre ""Mort pour la FRANCE".

Sa mère , à cette terrible nouvelle écrivit au ministre de la guerre LOUIS BARTHOU une lettre révoltée et refusa les honneurs militaires lors des obsèques.

Marceau était le cinquième fils de la famille qui comptait 6 enfants.

Marceau était imprégné de "faits divers " générateurs d'une certaine sagesse ,transmis oralement de génération en génération par ses aieux; En voici quelques-uns:(à suivre)

Partager cet article
Repost0
22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 16:27

ALBERT CHAUSSY né le 23/08/1873

_

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 TRANSMISSION ORALE ENTRE GENERATIONS:


_SUR LA GUERRE DE 1870

 

 

  

 

Sa grand-mère lui a raconté que les occupants prussiens ,grands et roux ,ouvraient d'autorité les fours à pains avec leurs baïonnettes.

Le duc de Mecklembourg à été arrêté par des francs-tireurs dans la région de Château-Landon. Mais le soir venu un ultimatum était adressé aux habitants pour exiger sa libération ,ce qui fut fait ,sinon la ville allait être mise a feu et à sang .

_Le fermier de la ferme dite "de Bruzelles " commercialisa de l'avoine et du foin aux prussiens .Après le départ de l'occupant il fut critiqué et mis à l'index par la population   ,,,,,,,,,,Il se suicida en se noyant dans le fusain.

Sans doute marqué Marceau disait :Il ne faut jamais prendre parti pour l'occupant car celui-ci s'en ira et ceux qui se sont compromis sont rejetés par tous.

_En bas du fusain , vers le château ,existait une ferme .Unecouverture a été subtilisée par la patronne de la ferme aux prussiens qui bivouaquaient aux alentours . Pour se disculper elle déclara que c'était le petit commis âgé de 16ans qui avait fait le coup . En punition il fut attaché à l'arrière d'un chariot et ne fut libéré qu'a Troyes .

Sur la guerre 14/18

_En 1914 un petit détachement de uhlans est aperçu dans la région de Thiersanville .Des battues pour les retrouver demeurèrent vaines.

_Aux "grouettes" là où habitait le ferrailleur  ROUX, de courtes mais fortes pentes naturelles existent. Une batterie  d'artillerie dédiée à l'instruction  utilisait ce terrain pour manoeuvrer les canons en terrain accidentés.

Les exercices de tirs réels se faisaient sur les bois dits de Mondreville ; Aussi Marceau craignait qu'il reste des obus non explosés dans ces  bois ._Pendant et après la grande guerre , Marceau et ses frères récupéraient les casques pour en faire des nids à pigeons .En 1990 on pouvait en voir encore sur les poutres des hangars .

_A Jallemain ,au sud de la scierie et à l'ouest du fusain se tenait un camp de prisonniers allemands.Un petit exploitant agricole de Bruzelles René INGRAIN y avait été gardien et jusque vers les années1970 on pouvait le voir ,parfois,avec sa capote kaki .

_Marceau se souvient ,alors qu'il était à l'école à château-Landon avoir vu deux prisonniers allemands repris après s'être enfui . Ramenés entre deux gendarmes ,la maîtresse d'école les narguait par des pieds de nez . Les prisonniers étaient utilisés à divers travaux notamment dans les fermes et aux batteuses .(àsuivre)

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 16:30

                                                           La vie militaire , La captivité  L'évasion  ,

 

 Marceau fut appelé sous les drapeaux le 12 novembre 1928 .Il fut affecté au 4eme régiment d'infanterie à SENS (yonne) à la caserne Gémeau.  Photo ci-contre:(Le général GEMEAU a commandé  de 1848 à1851 le corps d'occupation français à ROMEpuis fut SENATEUR de l'EMPIRE et mourut à SENS en 1865 ) .Il se plaisait à raconter que son lit était en face la pendule .Après quatre mois de classe il fut envoyé à MOURMELON dans la Marne tenir une école à feu . A la suite il fut choisit comme Ordonnance d'un médecin colonel qui exerçait à TROYES dans une infirmerie militaire . Cette           situation de valet ne lui plaisait pas ,il revient sur sa demande ,finir son service à SENS .Après 18mois de service il regagne la ferme familiale   de Bruzelles .Il évoquait parfois ,la suggestion faite par leur capitaine lors de leur libération de migrer au MAROC où de bonnes terres étaient à cultiver . Mais suite au courroux de sa mère il renonçait à ce projet .

En 1939 il est appelé à faire des manoeuvres à MOURMELON . Il participe à une revue regroupant plus de 50000 hommes ,ils disposent de matériel moderne et se souvient d'avoir vu des officiers anglais et russes . De cette manoeuvre il revint en ce disant :"avec tout ce matériel on ne peut pas être battu ".

Mobilisé en septembre 1939 au 204eme régiment d'infanterie qui est la réserve du 4eme régiment d'infanterie d'AUXERRE ,il effectue quelques jours d'entraînement au tir à Auxerre à la caserne du 4eme . Celle-ci trop petite ne peut tous les loger et il va coucher sous le hangar d'une ferme proche d'Auxerre  sur la route de NEVERS . Il se souvient que cette ferme était tenue par deux frères célibataires et que les pêches du jardin étaient bonnes .

Puis il est acheminé sur la frontière luxembourgeoise dans la région de "Lasauvage " hameau Luxembourgeois proche de Differdange et de Nierderkorv.

Il a gardé en mémoire l'attaque allemande de la nuit du 9 au 10 mai 1940 . Alignés en bordure de la route D26 en bas de la colline boisée face au cimetière de Lasauvage. Il tira sur un soldat ennemi camouflé au coin dudit cimetière . La fusillade crépitait par intermittence .Leur compagnons d'armes et voisins sur le terrain pentu et boisé ,le 6 eme régiment de spahis, montés sur leurs vigoureux chevaux arabes ripostent fougueusement;;;; Après le passage du carosse de la Grande-Duchesse du luxembourg qui part en exil il participe, sous les balles ,à disposer des rouleaux de barbelés au travers de la route . Puis ce fut le décrochage nocturne le 12 mai et la marche incessante vers l'arrière , jusqu'a TOUL.

D'innombrables escadrilles d'avions ennemis traversaient le ciel et les ignoraient allant sans doute vers des cibles plus stratégiques . Aucun avion français n'était en vue ;Dans leur retraite à pieds en colonnes sur les routes ils sont un matin dépassés par une colonne de soldats à vélo avec valises et habillés de treillis impeccables . Marceau en interpelle un lui demandant:" d'où venez vous ? ". Il eut pour seule réponse " ligne maginot, ligne maginot " . Il eut toujours la suspicion de la cinquième colonne . La retraite se poursuivait au rythme de 40 à 50 kilomêtres par jour ; Leur officier, à cheval ,est un instituteur de SERGINES ,il à le grade de lieutenant  .Un prêtre ,l'Abbé TOTAL , qui a exerçé plus tard son sacerdoce dans le sénonais les encadre en tant que sous officier .Marceau parlait souvent de lui avec éloges tant pour ses qualités morales que pour sa sympathie .

En 1983  , apprenant par le curé de ST- VALERIEN l'Abbé HENRATH que l'ancien camarade de Marceau était à la maison de retraite de ST CLEMENT ,je les ai conduit, moi son gendre, à ce lieu .

Ils se sont reconnus et évoqués avec passion leurs souvenirs communs de guerre .

Partager cet article
Repost0
20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 16:33

Le jeudi 20 juin  1940 la 2eme compagnie du 204eme R I était à côté de TOUL, alignée le long du canal proche d'ECROUVES lieu-dit Sainte-Catherine. Les allemands arrivant à l'est du canal , Marceaux tira sur l'ennemi du fond de son trou qu'il occupait avec le caporal André Julien BOUTELOUP né le premier mars 1910 à La CHapelle de Bragny en Saône et Loire et domicilié à SAINT-MARTIN la PATROUILLE où il travaillait à la tuilerie locale.Ils sont guidés dans leurs tirs par un jeune aspirant nouvellement arrivé , qui , avec son périscope, leurs indique la progression de l'ennemi qui rampe à leurs rencontre . C'est ainsi qu'il vide son chargeur sur un tireur allemand planqué à une fenêtre du restaurant situé à 100 mètres environ de sa position de tir . Finalement contourné par l'ennemi qui se présente aussi à l'arrière par le cimetière le mitrailleur de sa compagnie se redressa  le fusil mitrailleur à la hanche et vida son chargeur sur les assaillants qui hurlèrent "vachs, vachs," Son camarade  André BOUTELOUP  sorti alors du trou et en rampant gagna une cabane en planches abritant habituellement des vaches . Celle-ci fut prise pour cible et son camarade fut tué . Des fenêtres des casernes ,situées à proximité ,des tireurs d'élites les alignaient comme des lapins . finalement ils sortirent de leurs trous les bras en l'air en criant camarades, camarades; Des gémissements et des morts parsemaient le terrain . Marceau avait gardé sa cartouchière, un soldat allemand écumant de colére lui appliqua sa baionnette sur le ventre en hurlant . Il voulut porter secours à un camarade blessé mais les sentinelles lui barrèrent le chemin . Ils furent conduit aux casernes au moment ou un tir d'artillerie français ,trop tardif, se déclenchait pour interdire le passage du canal qui était déja franchi. Il fut emmené à pieds à NANCY puis dans une ferme ,la ferme de Chapelaine à Haussimon (51) chez un fermier du nom de LANCELOT . Là ,ils furent employés aux travaux de la moisson et couchaient sous les hangars . Leur garde était assurée par des soldats allemands qui  leurs indiquaient une libération rapide ,sans doute pour leur enlever l'envie de s'évader .C'est à cette ferme que sa femme et sa belle mère lui rendirent visite en juillet 1940 . Marceau pensait à sa propre moisson ,à Bruzelles , heureusement monsieur DUROSSET un ouvrier agricole voisin et ami venait travailler à la ferme .

Début septembre 1940 il fut embarqué  dans un train de marchandises ,en wagons à chevaux ,sur l'AURTICHE . Arrivé au  Stalag XVII B à Krems le 7/09/1940 il reçu le N° DE PRISONNIER DE GUERRE 49488. Il fut affecté dans un kommando de travail dans une carrière pour la société A M DONAU INTERRUNGUER MYE BER . Là ,avec son camarade breton PIERRE NICOLAS,natif de LOCRONAN dans le Finistère, ils poussaient des wagonnets de pierres . Cette vie de captif ne convenant pas à Marceau ,il tenta avec deux camarades une première évasion le 25 juillet 1941 avec PIERRE NICOLAS et MARCEL TRIFFAULT . Repris dans la montagne le 28 juillet par un garde  Autrichien  dont le chien ratier avait découvert les trois évadés cachés dans une grotte . Ramenés mains sur la tête à la gendarmerie ils passèrent en jugement et furent condamnés à la prison jusqu'au 15 septembre dans la ville de SPITTAL-AM DRAU.

Un épisode de cette évasion manquée fut le retour au camp ou ils durent faire le tour des baraquements en courant les mains sur la tête injuriés par leurs gardes . Son camarade Triffault à une altercation avec une sentinelle qui le culbute et le bourre de coups de pieds, Marceau furieux de cette lâcheté , a l'envie de sauter sur l'allemand,  et de lui arracher sa baionnette et de l'embrocher .Heureusement un vieux fedwebel s'interpose et la bagarre s'arrête .

La prison terminée il est désormais affecté aux carrière de RODUN avec trois camarades dont PIERRE NICOLAS . Mais son épouse , FRANCINE , fait aussi son possible pour faire revenir son mari prisonnier de guerre . C'est ainsi qu'elle écrit à GEORGES SCAPINI  Ambassadeur de France mais sans succès . De nouveau ils préparent une nouvelle évasion . Celle-ci à lieu dans la nuit du 5 au 6 octobre 1941 . Un trou fut aménagé dans le plancher des baraquements, les musettes remplies de vivres et surtout une bonne paire de chaussures aux pieds .Leur intention est de passer en SUISSE par la vallée de MONTAFON au dessus de SCRUN distant d'environ quinze kilomêtres. (à suivre )

Partager cet article
Repost0
18 mars 2006 6 18 /03 /mars /2006 08:56
Monument érigé à ECROUVES en souvenir des"BRAVES DU 204eme RI" pour les combats qu'ils ont mené en juin 1940.
Partager cet article
Repost0
17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 16:37

Ce six octobre 1941, vers 6 heures du matin alors qu'ils s'apprêtaient à passer la frontière suisse , un douanier sortit "pisser " apperçoit PIERRE NICOLAS qui marchait en tête de la colonne des cinq fuyards . Il prévint ses collègues qui sortirent et tirèrent tout en faisant les sommations . Pierre se mit à courir entraînant derrière lui les douaniers qui le maîtrisèrent vers les sept heures du matin .Les autres évadés se dispersèrent de tous côtés sans jamais se retrouver . Marceau se dissimula à plat ventre derrière un rocher .Il vit passer les douaniers tout près de lui scrutant à la jumelle , recherchant activement les fugitifs . La nuit venue, Marceau  se mit en marche dans la montagne par instinct en direction de la SUISSE  car il n'avait pas de boussole . Il rencontra la neige , des cascades ,des rochers et se souvient d'une biche morte car tombée d'un rocher . Au matin, après avoir marché toute la nuit et vécut sur les réserves de sa musette il est arrivé à une altitude élevée risquant à tous moments de tomber dans les innombrables crevasses et tirant les jambes dans la neige épaisse . Soudain , dans le soleil clair du matin ,il aperçut un homme ,c'était un berger habillé d'une vieille capote et Marceau craint de trouver un allemand . Il aborda cet homme , c'était un SUISSE qui l'emmena chez lui et lui donna une boisson chaude . Deux gendarmes vinrent le chercher et le conduisirent à pieds au village . Marceau , fatigué, en lambeaux   était la curiosité des passants et des enfants. Après un interrogatoire et un séjour réconfortant de quelques semaines ,il fut conduit dans les alpes afin de passer la frontière et de rejoindre un camp de réfugiés à ANNECY . toute sa vie sa gratitude était grande envers la SUISSE et ses habitants qui l'avaient compris et acceuillis .

Un début de vie militaire reprenait dans ce camp .Ayant obtenu une permission il se rend avec un camarade dans l'INDRE avec pour objectif de passer la ligne de démarcation et de revenir chez lui .Il trouve du travail dans une ferme "la multerie " à LEVROUX près de CHATEAUROUX ou il gagne 600francs pour un mois de travail . Après un bon mois de travail ayant quelque argent il garnit de nouveau sa musette notamment de fromage de chèvres que fabriquait sa patronne ,il prend le train pour ORLEANS puis MONTARGIS .Le passage de la ligne de démarcation s'est fait grâce à un passeur au moment de la relève de la garde allemande . A MONTARGIS deux agents de police intrigués par son attitude de fugitif lui demandent ses papiers ,il ne peut fournir que sa carte d'alimentation. Les agents se concertent et MARCEAU en profite pour s'élancer dans le train qui part pour SOUPPES sur LOING . Marceau arrive chez lui quelques jours avant noel 1941 après presque trois mois d'errance pour retrouver  la liberté , sa ferme et sa famille . Dans cette France occupée il se tient sur ses gardes et mène une vie assez dissimulée . Entre autre il arrache un bois au lieu dit "le bois des roches " .

A la ferme , ou travaille toujours Monsieur François DUROSSET , on vend du lait au détail pour le plus grand bonheur des habitants voisins ,mais on est aussi le fournisseur des gendarmes qui savent parfaitement que Marceau est rentré . L'un d'eux , le chef SURPLIE lui indiqua que s'il avait l'ordre de l'arrêter il secouerait le portail de fer pour l'alerter et lui donner le temps de fuir par la fenêtre donnant sur le hangar  et  les bois,,,,,.

Le maire de l'èpoque ARTHUR GUYARD , lorsqu'il appris que son administré était revenu lui déclara "je suis content que tu sois libre ,mais j'aimerai mieux te voir ailleurs qu'ici ".

Madame CHAUSSY percevait , comme toute les épouses de prisonnier de guerre , l'allocation spéciale et lorsque Marceau fut rentré elle continua de l'accepter ,,,,,,,,,,car la refuser c'était signer son retour et cautionner son évasion .

Marceau fut décoré de la médaille des évadés par le colonel BOISSON le sept mai 1978 à  CHATEAU-LANDON.

                                                                       - à suivre série de photos  -

Partager cet article
Repost0
13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 12:34
             Ci -dessous photo de MAURICE(au coin droit de la porte lorsqu'on regarde celle-ci de face ), frère aîné de Marceau , prise en 1921à la caserne de Lunéville quartier Stainville.Il décèdera ainsi que deux de ses camarades à la suite des vaccinations .le journal de Lunéville du 15/05/1921 publie le décès mais sans commentaire sur ce drame,comme si "à l'est il n'y avait rien de nouveau "
Partager cet article
Repost0
12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 11:02

Ci-dessous Markt Pongau  paysage Autrichien de captivité .Affecté dans un kommandode travail dans une carrière d'extraction de pierres MARCEAU pousse des wagonnets en équipe avec son camarade breton PIERRE NICOLAS.

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 11:27
Octobre 1978, repas de "MAINTENIR" à Vincennes .Les souvenirs s'échangent,s'entrecroisent,se chevauchent avec passion mais sans haine .
Partager cet article
Repost0
10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 09:41
1978, Marceau est décoré devant le monument aux morts de CHATEAU-LANDON de la médaille des EVADES par le colonel Boisson .
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens